À l’issue d'une rencontre avec les partenaires sociaux, ce jeudi 4 juin à l'Elysée, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé de premières mesures immédiates pour éviter une forte baisse du nombre d’apprentis. L’objectif : maintenir la dynamique de l’apprentissage.
Mesure phare de ce plan de relance de l’apprentissage : une aide exceptionnelle pour l’embauche d’apprentis (du CAP aux licences pros) de 5000 euros pour les mineurs et 8000 euros pour les majeurs. Elle sera ouverte de juillet 2020 à février 2021 et sera sans condition pour les entreprises de moins de 250 salariés. Concernant les autres entreprises, celles-ci devront justifier de l’obligation légale de 5% d’alternants au sein de leurs effectifs.
En somme, Il n'en coûtera rien ou quasi rien pendant un an à l'employeur qui embauchera en alternance un jeune de moins de 21 ans, et seulement 175 euros par mois entre 21 et 25 ans.
Les autres annonces :
Les jeunes auront 6 mois pour trouver un contrat au lieu de 3 aujourd’hui. Un apprenti qui s'inscrit en septembre prochain dans un centre de formation aura donc jusqu'au 28 février 2021 pour trouver une entreprise.
Tous les apprentis de France seront dotés par l'Etat d’un ordinateur portable. Ainsi, les centres de formation pourront financer, via l’aide au premier équipement professionnel, l'achat d'ordinateurs portables ou de tablettes à destination des apprentis.
Une aide bien venue qui devrait permettre aux étudiants de ne pas se retrouver lésés par les retombées économiques de la crise sanitaire. Une bouffée d'oxygène pour les entreprises et un soulagement pour nombre d'apprentis en attente de contrat