Pierrick, vous êtes responsable pédagogique de l'école de commerce Ipac Bachelor Factory, le confinement a-t-il été un moment compliqué pour la poursuite scolaire de vos étudiants ?
C'est tout d'abord de l'organisation. le confinement crée des difficultés économiques pour tout le monde, car comme tout crise il est difficile de pouvoir anticiper l'ensemble des paramètres.
Au sein de notre école Ipac Bachelor Factory de Caen, il y a eu une force d'anticipation très intéressante. Le déploiement de formation et de mise en place des outils digitaux s'est fait de façon exponentielle. Je remercie pour cela l'ensemble de mes collègues de travail qui ont œuvré à la bonne dynamique et le bon déroulement de ce changement.
Vous parlez de changement, que s'est-il passé exactement ?
Il était essentiel de garder l'ensemble de la qualité pédagogique et du programme défini pour la validation des Bachelor de nos étudiants. Pour cela l'ensemble de leurs cours, des coaching mémoire, des suivis en entreprise devaient continuer à progresser.
Nous avons réussi à tenir le cap pour emmener nos étudiants vers leur examen en toute sérénité.
Les examens parlons-en, les choses changent ?
Le mot le plus important quand on parle de confinement aujourd'hui c'est l'adaptabilité. Et c'est à ce moment-là que je remercie notre organisation pédagogique nationale ayant réussi à répondre positivement à cette situation inédite. Ne pouvant pas réunir un nombre certain d'étudiants dans une salle pour réaliser leur étude de cas, les synthèses de compétences de la réponse la plus adéquate.
Nos étudiants devront faire preuve de professionnalisme et de prise de hauteur dans un exercice validant l'ensemble des compétences non seulement de leur Bachelor mais également de leur vie en tant que professionnel. C'est un exercice qui a une plus-value certaine dans l'employabilité.
Comment vos étudiants prennent la nouvelle ?
Positivement enfin je crois (rire). Ils ont parfaitement conscience de l'importance de cet exercice. Nous avons des étudiants pleinement conscients de la situation que nous vivons. Je pense qu'ils sont d'accord avec moi quand nous parlons de réactivité et d'adaptabilité de leur école. J'en profite de parler d'eux, pour leur donner tout le courage et l'abnégation nécessaire pour aller chercher dans un premier temps leur diplôme mais surtout leur réussite professionnelle.
Historiquement c'est toujours après une crise qu'un pays redémarre et apprend des choses. Il y aura un avant et un après-confinement. J'ai confiance en mes étudiants pour imaginer que la plus-value de cette crise viendra d'eux.
