DÉFINITION DU JOURNALISTE
M. GEOFFROY définit un journaliste comme une personne considérée comme journaliste par les autres journalistes. Les journalistes sont également reconnus via un document lié à leur profession, la carte de presse donnée par une commission composée de journalistes.
La reconnaissance s’effectue aussi par l’employeur, si une personne travaille pour un journal alors il est journaliste. Si une personne est en freelance, il faut un certain pourcentage d’articles pour être considéré comme journaliste.
Les compétences nécessaires pour exercer ce métier sont de bien écrire et d’écrire simplement avec un vocabulaire accessible. Être curieux est indispensable pour la recherche d’informations et de nouvelles sources. Enfin, le futur journaliste doit trouver un bon équilibre entre l’orgueil, le fait d’avoir trouvé cette information et d’en signer l’article de son nom et l’humilité.
LA CONSTITUTION D’UN RÉSEAU
M. GEOFFROY a fait une école de journalisme, on lui a donc appris à entretenir un réseau d’informateurs.
Où les journalistes trouvent-ils leurs informations ?
- Place publique
- Informations où ils sont sollicités – communiqué, dossier, événement
- Information dans son secteur, rencontre
LA RÉDACTION D’ARTICLES
Les journalistes doivent écrire leurs articles en cohésion avec les valeurs du journal. M. GEOFFROY aime comparer la patte des journalistes, à l’image de la peinture impressionniste. La peinture impressionniste se définit par sa multitude de couleurs. Le rédacteur en chef doit ainsi s’assurer que chaque journaliste ait bien sa propre couleur pour que l’on puisse l’identifier dans l’article. Son but est de maintenir les valeurs du journal au travers de l’information.
LE FONCTIONNEMENT DU COURRIER DE L’OUEST
Le Courrier de l’Ouest fait partie du groupe SIPA-Ouest France, 2ème groupe presse de France. Le journal fonctionne par deux biais, les employés et les correspondants. Près de 80 personnes sont employées par le Courrier de l’Ouest et 300 correspondants travaillent en corrélation avec les journalistes dans différentes villes. Le journal est composé de photographes, d’infographistes et de secrétaires de rédaction dont le métier est de relire, valider puis publier les articles des autres, que ce soient leurs collègues journalistes ou des correspondants dans les villes. En tant que rédacteur en chef, M. GEOFFROY ne va plus beaucoup sur le terrain, cependant il est le chef d’orchestre des employés et correspondants avec qui, il travaille.
Le Courrier de l’Ouest tire 80 000 exemplaires papiers, soit 160 000 lecteurs par jour. Ce chiffre est un peu en baisse mais valable pour la plupart des journaux. Le Courrier de l’Ouest observe une baisse moins importante dû à son modèle d’abonnement. Pour cause les ¾ des journaux sont vendus par abonnement, c’est une vraie force pour le journal en termes d’images, cela montre qu’ils ont un rapport exigent et étroit avec leurs lecteurs et économiquement cela apporte des revenus réguliers.
L’AVENIR DU COURRIER DE L’OUEST
L’enjeu maintenant est d’augmenter la diffusion web, sur la plateforme du groupe. Le modèle éditorial à venir est de faire perdurer le papier et d’ajouter le numérique, un ratio 50-50. Des nouveaux métiers ont également émergé comme la partie marketing, où les chargés marketing réfléchissent aux opérations qu’il est possible de mettre en place pour créer et faire perdurer le lien journal-internautes. Trouver des embasements, faire participer les internautes à diverses actions comme les jeux concours, les quizz ou les faire s’inscrire aux newsletters. Ce service marketing est lié au service data et son but est d’analyser les cibles et les opérations marketing.
LA DÉONTOLOGIE ET LES DROITS DE LA PRESSE
Le monde de la presse est réglementé via des droits et des interdictions, la déontologie intervient également dans leur métier. La presse est parfois un secteur controversé subissant des attaques judiciaires, c’est pour cela qu’un cadre légal et moral doit être instauré.
- Interdiction de plagiat, passible d’une sanction pénale.
Un article est un contenu qualifié de propriété intellectuelle. Si cette règle n’est pas respectée, cela ruine le modèle économique du journal, car le Courrier de l’Ouest fonctionne par abonnement payant. La déontologie l’interdit aussi.
- Équilibre entre le droit à l’oubli et le droit à l’information. Une question se pose fréquemment, faut-il nommer les personnes ? C’est tout l’enjeu du droit à l’oubli et du droit à l’information, il faut trouver le bon arbitrage. La règle majoritaire est plutôt l’anonymat, il est préférable que les lecteurs se concentrent sur l’histoire que sur la personne. Voici quelques exceptions à la règle.
Si c’est une personne publique, généralement son identité est mentionnée. Si le fait est grave, l’identité est également souvent mentionnée, au contraire si le fait est moins grave, le nom est omis. Lorsqu’une identité est inscrite, il peut y avoir un préjudice pour le journal, mais son devoir est d’informer les abonnés. Ces différentes questions font partie du droit au respect de la vie privée, de l’anonymat et du droit à l’information.
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