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Nathalie Salhi, formatrice à l'Ipac bachelor factory

 

Bordelaise depuis 25 ans, je suis arrivée à Laval un peu par hasard, alors que je cherchais à rejoindre les Pays de la Loire. Pour finalement m’y installer car Laval, sa ville et Ipac Bachelor Factory, c’est l’humain avant tout. Vraiment. Qualité de vie, proximité, ici l’individu est au centre.

Une pédagogie ouverte

À l’Ipac Bachelor Factory, les formateurs sont libres (dans le respect des programmes bien sûr) d’organiser leurs cours. Issue du monde pro, passionnée depuis toujours par les pédagogies innovantes, je pratique le projet et la classe inversée. Autrement dit, je ne dispense pas de cours magistraux, j’organise des projets (parfois réels) que les étudiants montent à partir du cours que je leur ai remis au préalable : l’objectif est qu’ils comprennent et assimilent les concepts théoriques et les méthodologies en les expérimentant.

Parfois, je ne fournis le cours qu’à la fin du module, afin que durant le projet, les étudiants aillent puiser dans leurs acquis la logique qu’ils doivent suivre. L’objectif est de leur apprendre à découvrir en eux-mêmes ce qu’ils cherchent, dans une sorte de vision très socratienne de l’apprentissage… Ce qui est fondamental dans cette démarche, c’est que ce n’est pas la qualité du produit final qui est en jeu, mais bien la qualité de l’investissement des étudiants, et leur progression tout au long du projet.  

Une histoire de confiance

L’autre pilier de cette approche est la confiance. Celle que les étudiants me portent, mais aussi celle que je place en eux. Je pars du principe qu’ils sauront faire, d’une manière ou d’une autre. Et cette confiance est inébranlable. Ainsi, en début d’année, les Bachelor Marketing, Commerce et Négociation ont proposé à un couple qui veut (réellement) monter un food-truck, des plans marketing. Étude de marché, enquête de terrain, mix-marketing…, ce furent 3 jours très intenses qui se sont soldés par des étudiants ravis de présenter leur travail en direct et des créateurs de food-truck interpellés par la pertinence des propositions. L’an dernier avec les Bachelor Marketing Communication 360 ,un projet trans-compétences (baptisé Ferdinand) a débouché sur la création par trois étudiantes d’une petite agence de communication qui perdure. Sur les modules qui ne peuvent donner lieu à des projets, j’organise des jeux qui permettent de mémoriser les principaux éléments. Je suis une grande adepte du Time’s Up mais ce jeu est impossible à monter en distanciel. Du coup, cette année, je leur demandais de concevoir eux-mêmes les jeux (toujours à partir du cours remis). Une stratégie à double détente : les étudiants assimilent le cours tant lorsqu’ils conçoivent le jeu que lorsqu’ils y jouent. Cette année, chez les Bachelor Marketing, Commerce et Négociation, un groupe,passionné par l’univers du gaming, a monté un jeu splendide (et très poussé) afin d’apprendre les bases du SEO. Quelle après-midi incroyable !  

Malgré la distance

Bien entendu, il a fallu s’adapter au distanciel… Mais travailler chacun chez soi reste parfaitement jouable en mode projet, dès lors que l’on maitrise la fonction « conversation » de Teams. Le distanciel nous a fait découvrir de nouveaux outils, Teams a servi de plateforme unique pour échanger, laisser des messages, déposer nos documents et nous sommes devenus incollables sur toutes ses fonctionnalités ! De ce fait, je dois dire que les étudiants sont restés motivés et impliqués, dans une bonne humeur quasi constante. Je n’oublierai pas les bonjours joyeux des Win Sport School dès 8h30 du matin ou bien encore tous les petits messages du vendredi soir des Bachelor Marketing Communication 360 après une semaine de cours bien remplie…