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À la rencontre de Clément TURPIN, étudiant et entrepreneur

Étudiant en 3ème année à l’Ipac Bachelor Factory de Rennes, Clément TURPIN a imaginé puis créé sa propre marque d’espadrilles, les « Dinardaises » et les « Lunairiennes ». Comment l’envie d’entreprendre lui est-elle venue ? Comment a-t-il trouvé une idée ? A-t-il rencontré des difficultés ? Clément nous relate son aventure.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Clément TURPIN et j’ai 20 ans. J’ai fait mes études à Saint-Malo. J’ai tout d’abord obtenu un Baccalauréat technologique puis un BTS électrotechnique. J’effectue actuellement un Bachelor Marketing Commerce et Négociation en alternance à l’Ipac Bachelor Factory de Rennes. Je me suis lancé cette année dans l’aventure entrepreneuriale avec la création des « Dinardaises » puis des « Lunairiennes », des espadrilles à l’effigie des tentes de Dinard et des cabines de Saint-Lunaire.

 

Quel a été le déclic qui t’a donné l’envie d’entreprendre ?

Depuis l’âge de 15 ans, je travaille sur le marché de Dinard pendant les vacances scolaires. C’est ce qui m’a donné envie de créer mon propre projet et donc d’entreprendre. Je voulais vendre sur ce marché un produit « souvenir » qui se porte aussi bien par les vacanciers que les locaux.

 

Comment t’est venue l’idée de créer des espadrilles ?

J’ai réfléchi à ce qui caractérise le mieux Dinard. J’ai pensé aux emblématiques tentes rayées qui habillent depuis de nombreuses saisons la plage de l’Ecluse. J’ai alors eu l’idée de créer des espadrilles à rayures bleues et blanches. C’est un produit facilement transportable et abordable. J’ai aussi opté pour du rouge et blanc, en référence aux cabines de plage de Saint-Lunaire.

 

Quelles ont été les étapes de ton projet entrepreneurial ?

J’ai commencé par travailler sur le design de mes espadrilles. Ensuite, j’ai recherché des entreprises de fabrication en France et des matières premières françaises. J’ai trouvé une société dans les Landes, dans le sud de la France. Mes espadrilles sont fabriquées avec du tissu en double coton et possèdent un revêtement antidérapant en dessous. Les autres étapes de mon projet ont été de créer un logo puis une page Instagram. Enfin, je suis passé à l’étape de commercialisation.

 

As-tu rencontré des difficultés dans la mise en œuvre de ton projet ?

Je voulais un produit parfaitement fini. J’ai donc mis un peu de temps avant de trouver l’entreprise de fabrication. Il est vrai aussi qu’être à la fois étudiant et entrepreneur n’est pas évident. Il faut une très bonne organisation pour pouvoir tout gérer mais l’entrepreneuriat est une expérience enrichissante.

 

Quels moyens mets-tu en œuvre pour te faire connaître ?

J’ai commercialisé mes espadrilles tout l’été sur les marchés de Dinard, Saint-Enogat et Saint-Lunaire. Cela m’a donné de la visibilité et a favorisé le bouche-à-oreille. Plusieurs journaux locaux et quelques groupes sur les réseaux sociaux m’ont aussi contacté pour relayer mon projet. À l'avenir, je souhaite créer un site internet pour faire de la vente en ligne et développer l’aspect communication pour me faire connaître davantage.

 

Un conseil pour les personnes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ?

N’oubliez pas que le temps passe vite et qu’il ne faut pas vivre avec des regrets. Si vous avez la moindre idée et que vous pensez que cela peut marcher, alors lancez-vous !