Nous sommes allés à la rencontre d’Halima BADAMASSY, étudiante du Bachelor Ressources Humaines d'IPAC Bachelor Factory, école de commerce à Paris, qui a participé à la finale nationale du talent game organisée dans les locaux parisiens de L’Oréal. Elle nous partage aujourd’hui son retour d’expérience tout au long de la compétition :
Comment s’est déroulé le talent game et quelle était la stratégie proposée à L’Oréal par ton équipe ?
La compétition a commencé à l’échelle régionale, dans notre campus de Paris Ouest, et les équipes ont été choisies au hasard. J’ai donc collaboré avec deux autres étudiants en ressources humaines (Jennifer JOACHIM et Whilem FLEURY), dont un qui faisait partie de ma classe (Whilem). On a décidé d’axer notre projet sur la filiale Dop, qui produit des shampooings que Jennifer et moi-même utilisons. En effectuant nos recherches, on était assez choquées de se rendre compte de la consommation énorme de plastique requise par leurs produits.
Comment décrirais-tu ton expérience lors de cette compétition, auprès d’un grand groupe comme L’Oréal ?
C’était une expérience vraiment stimulante, qui nous a aussi permis de nous informer sur le secteur des cosmétiques. On ne se rendait pas compte du nombre incroyable de marques que possède le groupe L’Oréal ! Le fait de devoir se démarquer auprès d’une entreprise aussi prestigieuse rajoutait une pression supplémentaire, mais cela restait une belle expérience à la fois pour moi et mon équipe.
Quels enseignements as-tu tirés d’une compétition comme le talent game ?
Honnêtement, cette compétition m’a appris à m’affirmer davantage ; c’est quelque chose que j’ai du mal à faire dans le cadre professionnel. Pourtant, j’ai beaucoup d’idées et de bonne volonté ! J’ai appris à valoriser un projet en collaborant avec d’autres personnes, j’ai développé plus de confiance en moi lorsque je m’exprime devant un groupe… Ce talent game n’est pas un oral « classique », comme à l’école. C’est plus proche d’un pitch que l’on effectuerait en entreprise, à un responsable, pour le convaincre de mettre en place un projet.
Qu’as-tu pensé de notre concept de talent game ? Des points positifs, des axes d’amélioration ?
Comme mentionné, c’est une compétition qui sort du cadre traditionnel des cours et qui nous met vraiment dans le bain de ce qui sera attendu en entreprise. Le talent game nous apprend à coopérer, à s’affirmer et construire une argumentation pour défendre nos idées. On est amenés à devoir se montrer force de proposition, ce qui est souvent attendu par les recruteurs. Ce qui pourrait potentiellement être amélioré, c’est de composer les équipes au sein des mêmes classes pour faciliter la collaboration en fonction des plannings de cours. On avait parfois du mal à se réunir physiquement, ce qui ne s’est produit que très rarement au fil de la compétition.
La compétition a-t-elle, d’une manière ou d’une autre, influencé ton projet professionnel ?
Elle ne m’a pas influencé dans le sens où j’aurais désormais envie d’intégrer le secteur des cosmétiques, mais elle m’a aidé à comprendre l’importance de la RSE. Je suis issu d’une licence de droit, à l’origine, et je ne savais pas du tout en quoi consistait la notion de responsabilité sociétale des entreprises. La première fois que j’en ai entendu parler, c’était en entreprise, mais personne n’a vraiment su m’expliquer. Grâce à ce projet, j’ai compris toute l’importance de la RSE et surtout à quel point cela correspond à mes valeurs personnelles. C’est un facteur auquel je prêterai désormais attention quand je chercherai une entreprise !