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A la rencontre d’Aude Raban, responsable comptabilité chez Méduane Habitat

Nous avons eu l’occasion de rencontrer Aude Raban, responsable comptabilité exploitation chez Meduane Habitat. Ce fût l’occasion pour elle d’évoquer son métier, de nous parler de son rôle et des qualités nécessaires pour l’exercer. Nous en avons aussi profité pour évoquer avec elle l’alternance. A lire sans plus tarder !

Pouvez-vous commencer par vous présenter ? 

Je m’appelle Aude Raban. Je suis responsable comptabilité exploitation chez Méduane Habitat depuis 4 ans. Lors de mon parcours professionnel, j’ai travaillé en cabinet, pour le BTP, pour des établissements d’hôtellerie de plein-air ainsi que pour le secteur de l’esthétique. Cela fait maintenant plus de 20 ans que je travaille dans la comptabilité.

Quels sont les diplômes que vous avez obtenus ? 

J’ai un BTS Comptabilité Gestion et j’ai suivi une formation DECF (Diplôme d’Etudes Comptables et Financières).

Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ? 

Méduane habitat est un bailleur social. Notre cœur de métier est de loger des lavallois en location, construction ou réhabilitation de bâtiments.

Pouvez-vous nous expliquer comment est organisée votre structure ? 

Méduane habitat est divisée en plusieurs directions. Je fais partie de la direction administrative et financière. Elle est divisée en trois services : le service informatique, le service investissement et le service exploitation. Dans ce service nous retrouvons la trésorerie, la facturation et les charges de l’exploitation. En somme, tout ce qui permet de faire fonctionner l’entreprise en termes de comptabilité.

Avez-vous une journée type ? Quelles sont vos missions principales ? 

Je n’ai pas vraiment de journée type mais j’y travaille. Il y a beaucoup de dossiers en cours et beaucoup de choses à changer et à améliorer. Tout cela prend toujours plus de temps que prévu. Je m’assure que la trésorerie soit suffisante sur les comptes bancaires. Je m’assure que les facturations aient bien été faites et également de la régularisation de charges auprès des locataires qui ont des charges individuelles et collectives. Ma grande mission est de maitriser les charges pour que les locataires n’en pâtissent pas en fin d’année pour une régulation trop importante.

Selon vous, quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

Je dirais que pour exercer ce poste, il faut avoir de la logique, un bon relationnel, de la rigueur évidemment mais surtout avoir un esprit pragmatique. Je dis cela car personnellement, je me suis donné comme mission de changer l’image péjorative que l’on a du comptable. Je traduis ce que l’on me dit en langage comptable, et je fais en sorte de rester compréhensible auprès de mes collaborateurs. Chez Méduane Habitat, mes clients et fournisseurs sont internes.

En ayant été vous-même tutrice, quelle serait la définition d’un bon tuteur ? 

Je dirais avant tout la patience, l’envie de partager…. Sans cela et si on considère que l’apprenti n’est là que pour faire les cafés ou aller à la photocopieuse ou autres basses besognes, ce n’est pas être un bon tuteur. Il faut vraiment avoir l’envie de partager et de se nourrir mutuellement des pratiques et des expériences. Je suis très fière quand mon apprenti me corrige car ça veut dire que j’ai accompli ma mission. 

Combien d’alternant avez-vous accompagné ? 

J’ai accompagné deux alternants. L’un des deux continue son alternance. J’aurai donc 2 alternants l’année prochaine, l’un en BTS Comptabilité Gestion et l’autre en Master. Au début, leurs missions sont de la comptabilité et de l’audit, puis en master ils découvrent de nouvelles missions pour devenir de plus en plus autonomes.

Pour un alternant, quelles seront ses missions ?

Il sera principalement chargé de la saisie de trésorerie, du contrôle de rapprochement bancaire, suivant son appétence pour le métier et la réactivité, il pourra basculer sur des missions de base de contrôle pour le bilan.

Que pensez-vous de l’alternance ? Quels en sont les avantages ? 

Ayant été moi-même formée en alternance, c’est très intensif. En sortant de l’école, on a déjà une première expérience professionnelle et aujourd’hui c’est quelque chose d’important. Je fais en sorte d’adapter le travail pour que ce qu’ils apprennent en théorie devienne concret dans le milieu professionnel. Avec une formation classique nous avons des diplômés qui arrivent dans le milieu professionnel avec un bagage de compétences théoriques, mais entre la théorie et la pratique, il y a souvent un monde.

Quels conseils vous donneriez aux étudiants ou aux futurs étudiants ? 

Le meilleur conseil est de s’investir, d’être curieux. C’est surtout vrai pour les étudiants en reconversion professionnelle. Ce n’est pas parce qu’on était capable de gérer les problèmes dans ses précédentes expériences qu’on va aussi en être capable dans son nouveau métier. Il faut aussi savoir être à l’écoute de ce que l’on a à vous enseigner. Même quand on pense avoir compris, on peut toujours améliorer ses pratiques. On apprend tout au long de sa vie.

Pouvez-vous m’expliquer en quoi consistaient les oraux de fin d’année pour le Bachelor Gestion Finance ?

Les oraux portaient sur une problématique en lien avec la gestion financière. Après la prestation orale des étudiants, je dirai que la comptabilité a encore un bel avenir devant elle. Ce que je retiens vraiment ce sont des échanges riches dont je me nourris.

 

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