Julien et son ami de longue date Maxime, ont décidé il y a un an de se lancer dans cette course devenu au fil des années mythique pour les étudiants assoiffés d’aventure depuis 20 ans maintenant.
« À vrai dire nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre lorsque nous nous lançons dans ce projet qui, une fois terminé, nous marque à vie sans aucun doute… C'est une expérience qui fait passer par toutes sortes d’émotions, que ce soit lors de la longue et difficile préparation ou pendant la course. Nous jonglons entre exitation et désillusion. Nous passons de merveilleux moments et d’autres bien plus compliqués ; mais ce qui importe c’est l’expérience à la fin, la satisfaction qui l’emporte bien au-delà de tout le reste. Le fait de venir en aide à des populations dans le besoin et aussi accueillantes donne beaucoup d’importance au projet : c’est une aventure qui mêle parfaitement le coté humain et sportif ! »
Une préparation minutieuse
« C’est la phase la plus fastidieuse du projet. Elle comprend à la fois la recherche de sponsors pour financer les droits d’inscriptions, les frais de route (hôtel en Espagne, essence, nourriture..), l’assurance, la communication et la préparation du véhicule. Cette dernière partie fut une étape importante pour nous puisque nous avons restauré le véhicule : sans moteur et en pièces détachées quelques mois avant le départ. Il faut aussi récolter les dons et les fournitures scolaires pour l’association « Enfants du Désert » que nous délivrons une fois arrivé à Merzouga dans le sud Marocain »
Le déroulement du Raid
« Il faut maintenant s’élancer vers Biarritz où a lieu le grand départ vers le Maroc, descendre l’Espagne en deux jours, prendre le ferry, traverser une partie du Maroc à travers des paysages magnifiques qui restent en tête. Enfin arrivés dans le désert, nous quittons la route. Pour la plupart des équipages c'est là que les ennuies commencent : beaucoup de casses, des heures à réparer les voitures ou les sortir du sable qui les piège… mais, avec toujours comme mot d’ordre la solidarité et la bonne humeur, aussi bien avec les autres participants qu’avec les « locaux ». Cette atmosphère je l’ai trouvée unique : nous ne voyons pas les jours défiler, nous nous sommes déconnectés et nous profitons de tous les instants. Exténués par le manque de sommeil, nous réalisons tout juste notre arrivée à Marrakech, qu’il faut déjà repartir vers la France…
Une fois les 6 800 kilomètres parcourus, le retour à la réalité est difficile. Nous nous remémorons tous les souvenirs accumulés et pour ma part une idée me vient derrière la tête, celle de repartir ! »